LUNA CLERET, OBJECTIF FINALE MONDIALE
Âgée de 16 ans, Luna est née à Paris où elle a passé les 5 premières années de sa vie. Ensuite elle a grandi à Paris et Marseille et partage désormais son temps entre la France et la Colombie où vivent son père, son frère et sa sœur. Attirée depuis toujours par le sport en compétition, Luna a d’abord pratiqué la GRS et la danse avant de découvrir plus tard les sports mécaniques et plus particulièrement le karting.
Credit Photos : – AGENCE LGP // LIONEL GRIPON
5 Questions pour Luna Cleret
– Tu es tombée dans le kart quand tu étais petite ?
J’ai découvert le karting durant l’été 2014, à l’âge de 12 ans. Mon père vivait dans le sud de la France à ce moment là et je voulais découvrir le sport qu’il pratiquait avant ma naissance. Nous nous sommes donc rendus sur la piste de Six-Fours-Les-Plages, où j’ai commencé par du karting de location. Le patron de la piste m’a alors très vite proposé de faire des courses SWS car mes performances étaient convaincantes. Après quelques courses et plusieurs podiums, j’ai voulu passer au karting de compétition et j’ai convaincu mon père de se renseigner pour intégrer un team. C’est là qu’il a rencontré Yannick Iglesias de Kart in Pro Compétition basé sur la piste de Brignoles et que tout a vraiment commencé début 2015.
– Tu roules dans quel Team en 2019 et pourquoi les avoir choisi ?
Je roule depuis mes débuts chez Kart in Pro Compétition. J’y ai fais mes premiers pas et je m’y suis toujours bien sentie. C’est aujourd’hui une seconde famille. Entourée de pilotes de référence comme Jeremy Iglesias, pilote officiel FK en catégorie KZ, et des meilleurs pilotes actuels français, j’ai la possibilité de profiter de leurs expériences et de leurs conseils pour me tirer vers le haut. Fabrice Pignon, Team Manager et Motoriste, est le magicien qui nous permet d’avoir la motorisation et le setup châssis qui font la différence pour gagner. Le reste du travail est entre le volant et le baquet comme il nous dit souvent… En quelques mots, je peux dire qu’à l’approche de ma 5ème saison au sein du team de Yannick Iglesias tous les ingrédients nécessaires sont réunis pour tirer le meilleur de moi-même.
– Quel est ton programme 2019 ?
Pour la saison 2019, je serai présente sur les courses suivantes : Championnat de Ligue PACAC : Brignoles, Le Castellet et Carpentras, Iame Series France : Castelleto, Laval et Varennes-sur-Allier, Championnat de France à Valence, Coupe de France à Lavelanet, Iame International Final au Mans (si qualifiée), Iame Euro Series : Castelleto et Salbris.
– Quels sont tes objectifs pour 2019 ?
Pour cette nouvelle saison, je m’attaque à la catégorie X30 où le plateau est très relevé. Comme le disent souvent Yannick et Fabrice : une année pour apprendre, une année pour gagner ! L’année 2019 sera donc une année d’apprentissage de la catégorie. Je ne pourrais malheureusement pas participer au Championnat de France Féminin cette année où j’ai une revanche à prendre suite au problème moteur rencontré en final l’année dernière et qui m’a enlevé tout espoir de titre alors que je partais dans le peloton de tête. Par contre, je compte bien me battre pour le titre lors de la première Iame Lady Cup organisée pour la première fois cette année sur le circuit de Varennes-sur-Allier dans le cadre de la Iame Series France et remporter le fameux ticket pour la Iame International Final. Cette année sera aussi pour moi l’occasion de poursuivre ma progression en m’attaquant à un plateau international lors de deux manches de la Iame Euro Series à Castelleto et Salbris.
– Ton meilleur souvenir ?
L’année dernière, sur la piste de Varennes-sur-Allier, lors de ma première participation au championnat NSK. Un week-end qui commençait pourtant mal avec une panne sur le camion pendant le trajet qui nous a empêché de rouler le jeudi. J’ai donc dû découvrir la piste le vendredi et faire mes chronos le lendemain matin après cinq séances d’essais. Je me place 5ème de mon groupe mais avec de très bonnes sensations sur le setup que nous avons. Les manches et phases finales étaient très disputées avec cette particularité de la piste où il est très difficile de s’échapper et de conserver une position jusqu’au drapeau à damiers. Partant 8ème de la pré-finale, j’ai pris la tête de la course jusqu’à 2 tours de l’arrivée mais un accrochage dans le virage de l’attaque de la ligne droite ne m’a malheureusement pas permis de concrétiser.