#Communiqué de presse Evokart
La saison 2025 a vu l’entrée en vigueur de plusieurs nouveautés dans les compétitions EvoKart, qui poursuivent leur montée en puissance comme on a pu le voir à l’occasion de l’ouverture du 37e Challenge Minarelli à Angerville. D’un paddock bien garni ont émergé Max Belhommet-Renard, Ludovic Juret et Dorian Breisacher dans les catégories KFS 135, 150 et 165. Théo Cordevant n’a fait qu’une bouchée de l’opposition en Rotax Max, tout comme Olivier Paris en Rotax Master. Jordan Caille, Kévin Pasteur et Marc Brunet sont les premiers vainqueurs dans les trois déclinaisons du DD2. La Formule 20.000 historique qui complétait le programme a souri à Michaël Dauphin.
Quoi de neuf, docteur ? Déjà expérimentés en endurance ainsi que dans les Trophées du Centre et du Sud en début de saison, les nouveaux pneus Vega KFS apportent un gain réel sur le plan du plaisir de pilotage et semblent plus adaptés aux châssis fabriqués en France par EvoKart et équipés des moteurs Vortex KFS ROK SV lancés en 2024.
La firme dirigée par Clément Gommendy a également revu l’échelle des poids des catégories. La KFS 148 a été ajustée à 150 et la KFS 130 passe à 135 en adoptant à son tour le moteur Vortex, avec toutefois une bride à l’échappement plus petite pour en contenir la puissance. Autre innovation inaugurée à Angerville, sur le plan sportif cette fois : les départs ont été donnés à deux pelotons distincts séparés d’une dizaine de secondes pour les Rotax Max et Master, un peu à la manière du FIA WEC.
KFS 165
Le rouleau compresseur Dorian Breisacher a encore compacté la concurrence à Angerville. Il a remporté les trois dernières épreuves du Challenge Minarelli disputées sur le Circuit International Anthoine Hubert et le score monte à cinq si l’on inclue les deux dernières Endurances KFS essonniennes. Le pilote Lap’s a aussi réussi, pour la deuxième fois consécutive dans son fief, à ne jamais descendre sous la P1 de la pole à la finale.
« Depuis les nouveaux pneus, le châssis a beaucoup d’avant, mais je connaissais le kart qu’on allait poser par terre. Avec la chaleur, j’ai eu plus de mal, je me suis interrogé sur le package mais on a maintenu la même philosophie de réglages tout le week-end. Je pense que ça a été un point fort. Le sprint, c’est dur quand on est devant, il faut faire le vide, ne pas se laisser aller à trop de réflexion. Je remercie Xavier Petit avec qui je travaille depuis 2016, je lui dois beaucoup ! »
A l’arrivée, l’écart n’excédait pas 240 millièmes sur Romain Desgardin, un autre bon spécialiste des lieux. Grégoire Pérocheau a remplacé Gildas Quinquet à la 3e place après application du règlement concernant la position du carénage avant. Guillaume Mongondry s’est intercalé au pied du podium. Ce Top 5 ne s’est pas perdu de vue d’un bout à l’autre de la manifestation !
KFS 150
Ludovic Juret a lui aussi a tout raflé à Angerville. Ce résultat ne doit rien au hasard, ainsi que nous l’a confié le Francilien. « J’ai mis plus de rigueur dans mon pilotage. J’essaye d’éviter le stress qui peut conduire à faire des erreurs. Nous avons aussi travaillé davantage en amont sur le set-up, on prend maintenant des notes pour comprendre l’impact d’un changement de réglage. Tout cela fait qu’on est arrivés avec une bonne base, il n’y avait plus qu’à faire de petits ajustements. On a gagné du temps et de l’efficacité en étant plus méthodique. J’avais été frustré de ne finir que 3e ici en 2024. Je suis revenu plus déterminé que jamais car c’est ma piste, je la connais par cœur. » Ludovic est entouré sur les circuits de son papa Franck, mécano de toujours – et président de l’ASK JBH – avec aussi un bon coup de main de Christophe Carreras. « Si j’avais dû choisir une seule épreuve du Mina où je voulais gagner, c’était Angerville ! » Mission accomplie mais il va maintenant falloir en choisir une… ou des autres !
Le duo Kart Access composé de Théau Kéryjaouen et de Maxime Lellig a entouré le vainqueur sur le podium. Pierre Lamirault est à créditer d’une belle course conclue au 4e rang devant Maxime Guy, Clément Piaud et Martin Guérard, tous trois bien remontés.
KFS 135
Le champion du Challenge Minarelli 2024 Max Belhommet-Renard a bien entamé 2025 puisqu’il a remporté toutes les courses. En finale, il a tout de même dû surveiller le poleman Timothé Seranzi, bien revenu en fin de course. Un peu plus loin, un peloton serré de quatre pilotes s’est bien battu pour la 3e marche du podium, qui est finalement revenue à Lucas Asselineau face à Gabin Miquet, Noé Perez et Timéo Merafina.
Rotax Max / Rotax Master
Avec 36 pilotes en piste, les courses ont été animées dans les deux catégories en lice. En Rotax Max, on a vu un vainqueur hégémonique. A 18 ans, Théo Cordevant est bien parti, s’il participe à toutes les épreuves, pour faire mieux que sa 2e place finale de 2024. La lutte pour le premier accessit entre Benjamin Brienne-Voyard et Martin Ratton s’est achevée à l’avantage du premier nommé. Chez les Masters, trois pilotes ont évolué un ton au-dessus du reste du peloton pendant tout le week-end. Plus rapide en finale, Olivier Paris a eu le dernier mot face à Jeff Chaussis et Valentin Mendoca.
DD2 / Master / Gentleman
Le scénario n’était pas cousu de fil blanc du côté des karts à 2 vitesses. Jordan Caille a gagné après n’avoir obtenu que le 18e et dernier chrono aux essais qualificatifs ! Raphaël Python a signé la pole et gagné une manche, Gabin Désert était devant avant la supermanche… mais aucun d’entre eux n’a pu résister à la tornade Caille. Le champion en titre Kévin Pasteur est resté maitre du jeu en Master et la course Gentleman a basculé dans le camp de Marc Brunet face à Ricardo Vitorino au 9e des 15 tours.
Formule 20.000
Les karts 100 cm3 de 1986 à 2002 ont produit leur symphonie enchanteresse habituelle. Michaël Dauphin, vainqueur à Angerville en 2023 a gagné face à Emilien Grosso vainqueur en 2024, et Alizée Guilmain, championne du Challenge Minarelli KFS 148 en titre. Nouveau venu dans la discipline, Pierre-Henri Maillerie s’est imposé en catégorie +10.
Les pilotes du jour : Loanne et Olivier Paris
La rubrique « pilote du jour » est un peu spéciale cette fois, car elle concerne un père et sa fille : Olivier Paris, vainqueur en Rotax Master, et Loanne Paris, 14e en Rotax Max au terme d’une finale mouvementée. « Faire la même course que ma fille, c’est un truc que j’attendais depuis longtemps. On avait déjà fait la saison d’endurance KFS 2023 au sein du même équipage, mais cette fois nous étions en même temps sur la piste. En tant que père, j’ai la chance d’avoir encore la forme. Le plus fort, c’est de partager ces week-ends en famille avec ma femme et ma fille. Parfois, ce n’est pas tout rose car on a des caractères bien trempés ! Ici à Angerville, Loanne s’est fait accrocher peu après la mi-course mais elle a quand même fini malgré une colonne de direction et des biellettes tordues. C’est une belle chose à mes yeux, elle montre qu’elle en veut et ça pouvait faire un Top 10. »
Les Paris seront chez eux à Ancenis, pour la prochaine course du Challenge Minarelli les 7 et 8 juin.
Source : Communiqué Evokart
Photo : Evokart
